Alors, depuis 2004, ça commence à faire quelques années de productions. Des bonnes et des moins bonnes, voire même catastrophiques ! Le climat et ses dérèglements nous chahute durement:  5°C un petit matin de fin juin 2008, il n’y a pas beaucoup de plantes qui aiment ça.

Très souvent la première année, année de changement, est considérée comme moyenne ou médiocre.

Cette année 2004, après avoir choisi d’épandre des branches broyées sur ce sol qui semble si ingrat, et malgré une faim d’azote qui laisse pantois, le rendez-vous avec un sol vivant eut lieu.

Désarmant, ce résultat sur les Causses du Quercy, sans arrosage, sans traitement. Juste beaucoup d’inquiétudes: “j’arrose ?, j’arrose pas ?”.  Sur les premiers 500m², épandus en février (ce qui est tard), une incorporation en mai et les premiers semis et plantations, le lendemain de l’opération; la révolution, c’est en moi qu’elle opérât. De quoi tout remettre en cause, l’impression de n’avoir fait que de l’accompagnement et récolter des carottes, des tomates, des courgettes , des poireaux, du persil (et j’en passe!) sur ce causse, ça frisait l’irrationnel. Aujourd’hui en septembre 2009, c’est à dire 6 saisons plus tard, ça me semble bien normal ? Mais j’ai levé bien d’autres lièvres (oui c’est de faune sauvage dont il s’agit !!)

2005, changement de dimensions, celà était incontournable, vus les résultats obtenus dès la première année. Et donc, ma petite serre “bricolée” va faire sortir de leur graine 600 pieds de tomates de la variété “San Marzano”……dans un coin de ma tête trottait l’idée de faire des tomates séchées:  j’ai un four à pain qui fonctionne, du bois pour l’alimenter, des clayettes et de l’énergie à revendre !!

Et hop! la visite de Fred & Tifenn se traduit par une embauche…..600 piquets à trouver et à planter.

Se dépêcher, car la saison avance, les pieds de tomates commencent à se sentir à “l’étroit”, les Saints de Glace sont proches (c’est mon repère, qui commence à ne plus fonctionner !!), nous nous retrouvons donc à 5 pour repiquer les jeunes plantes ( je les repique dès 4 feuilles). Evidemment la surprise c’est que le sol est très humide et comme en 2004 je n’arroserai pas les “jeunes transplantées”.

Courage frolant l’impudence à écouter mes amis, mais je savais que ça “passait sans casser”.

Quelques années plus tard…..juillet 2011 ! Et toujours que du bois!! les productions sont encore plus démonstratives.